Depuis le 1er janvier 1992, le code de la route à intégré dans sa réglementation l'obligation pour tous les possesseurs et utilisateurs de véhicules légers de procéder à un contrôle technique périodique.
Tous les véhicules ne sont pas concernés par cette obligation. En effet, seuls les véhicules des catégories M1 et N1, c'est-à-dire des véhicules à moteurs possédant au moins quatre roues, pesant moins de 3,5 tonnes et élaborés pour transporter des personnes (M1) ou des marchandises (N1) sont obligés d'effectuer un contrôle technique périodique. Les voitures de rallye, les véhicules spéciaux de l'armée et les véhicules possédant une plaque minéralogique diplomatiques ne sont pas soumis à cette réglementation.
Tous les conducteurs doivent impérativement effectuer le premier contrôle de leur véhicule dans les six mois qui devancent la date de la quatrième année de la première mise en circulation du véhicule. Par la suite, le possesseur du véhicule devra renouveler cette opération tous les deux ans. Ainsi, à chaque contrôle technique la date butoir du prochain contrôle technique est inscrite sur le certificat d'immatriculation via un timbre autocollant ou le procès verbal faisant foi.
Tous les contrôles techniques s'effectuent dans un des centres agréés mis à la disposition des conducteurs sur tout le territoire français. En France, on décompte 5804 centres de contrôle technique agréés. Ce sont des contrôleurs mandatés d'un agrément préfectoral qui effectuent les contrôles techniques.
Le contrôle technique comporte 10 étapes qui sont elles-mêmes déclinées en 124 points de contrôle et 410 défauts. Le contrôle technique consiste donc en la vérification de l'identification du véhicule, au contrôle des freins, de la direction, de la visibilité, de l'éclairage (signalisation), de la liaison au sol, de la structure et carrosserie, des équipements, des organes mécaniques et de la pollution et du niveau sonore.